Portrait de François, lu à la cérémonie
» François est né le 28 août 1936 à Oisy le Verger.
Ses parents, Florimont et Sophie étaient bateliers, c’est donc sur un bateau que François vint au monde, comme ses frères et sœurs : Florimont, Aimée, Claude, Florine et Marianne.
François grandit sur le bateau de ses parents, le « Ruban bleu », avant que la famille ne s’installe à Champigneulles.
Après un CAP soudeur, François s’engage dans l’armée et rejoint le bataillon de Joinville. C’est la guerre d’Algérie. Après son retour en France, il étudie pour devenir manipulateur radio. C’est le métier qu’il exercera au CHU pendant 40 ans. Tout comme son frère Claude. Une petite anecdote : alors que François exerçait à l’hôpital Central, et Claude à Brabois, il arrivait que leurs patients, qui ne les différenciaient pas toujours et qui passaient d’un établissement à l’autre soient un peu surpris de retrouver si vite leur manipulateur radio. Ils demandaient alors comment François avait pu arriver aussi vite en radiologie…
François était très apprécié au travail, il était sérieux, travailleur, ponctuel et toujours passionné par ce qu’il faisait. Il était un homme vigilant, attentif aux autres, intègre et sincère dans ses relations.
C’est au CHU, pendant une pause, alors qu’il joue aux cartes, que François rencontre Martine en 1976. Ils se marient le 16 septembre 1978. Tous deux partagent leur vie, leur philosophie, leurs croyances. S’ils n’ont pas d’enfant ensemble, François laisse tout de même un fils Dominique, et une famille qui s’est agrandie avec des petits enfants Emeline et Geoffrey mais aussi des arrière-petits-enfants Odin, Adonis et Raphaël.
Toute sa vie, François était sportif, ce qui l’a amené à la pratique de nombreuses disciplines : haltérophilie, sports de combat : catch, kendo, aïkido… il a d’ailleurs reçu la médaille du Mérite en sport et aura même fondé le club d’Aïkido à Heillecourt en 1982. Il aimait faire des randonnées et des balades. L’occasion aussi de prendre quelques photos, car de part son métier il avait acquis des compétences dans le développement photo.
J’ai entendu dire de François qu’il était un homme-orchestre car il pouvait faire beaucoup de choses. Il est vrai qu’il avait bien des passions. La magie, comme magicien close up. Une pratique où sa créativité se révélait dans les tours qu’il inventait. Il avait même reçu une Baguette d’Or. Il était aussi féru d’informatique, toujours prêt à vous bricoler quelque chose. Il appréciait d’ailleurs les lectures techniques – pratiques. Il aimait la pêche, et enfin, il adorait ses chats Shabuctto et Namasté.
Aujourd’hui François n’est plus dans le monde des vivants. Il a entrepris son dernier voyage. La mort n’est pas une fin, elle est une part du cycle de la vie. On peut y voir une transition vers un autre état de l’existence.
Ce temps que nous vivons ensemble est un temps pour accompagner François. C’est aussi un temps pour célébrer le lien qui perdure, car ce qu’il vous restera de François sera toujours présents autour de vous, en vous. Dans vos pensées, vos prières, vos souvenirs. Et la gratitude pour la vie partagée à ses côtés.
Il est une prière que François aimait particulièrement et qu’il appréciera, de là où il se trouve. Il s’agit du Véritable moi «
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